Lors du Forum de Caux pour la Démocratie de 2025, la délégation française a proposé une série de panels pour réfléchir à la manière dont nous pouvons nous emparer utilement du sujet des conflits au Proche-Orient. Les motifs d’espoir étaient bien au rendez-vous, notamment par la qualité, la franchise et le respect des échanges entre intervenants et avec les participants du Forum.
Ce conflit, parmi les plus longs au monde, a des ramifications au-delà de ses frontières immédiates, notamment en Europe. Il révèle un dilemme aigu entre justice et paix, entre activisme et dialogue. Là-bas, la question se pose de la faisabilité même d’un dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Ici, en France et en Europe, des médiateurs tentent de faciliter la rencontre entre pro-israéliens et pro-palestiniens, dans un contexte de polarisation croissante.
Les trois tables rondes organisées ont exploré ces enjeux sous différents angles :
-
Rétablir la connaissance et la reconnaissance mutuelles, comme préalable à la confiance.
-
Les religions, à la fois instruments de conflit et sources potentielles de paix.
-
Témoigner d’une conscience internationale, pour réhumaniser les relations et donner une véritable substance aux droits de l’homme et à la solidarité.
Ce rapport met en lumière des témoignages forts, des divergences, mais aussi des pistes d’espoir pour un changement. Il rappelle que, malgré les tensions, le dialogue reste une condition indispensable pour restaurer la confiance, reconnaître les souffrances et avancer vers la paix.